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Un entretien avec James Jamerson (1979)
On a souvent exagéré les propos de James Jamerson (1936 – 1983), tant il existe actuellement peu de sources et par conséquent, une recrudescence d’affabulations, aussi fantaisistes les unes que les autres. Pour les dissiper un peu, je vous propose une traduction de l’interview de 1979 accordée au magazine Guitar Player, qui donne voix au chapitre au maître de la basse soul. Etonnant, pas tant par le peu de révélations qu’il comporte, mais par le témoignage d’un bassiste un peu amer – qui à l’époque n’est plus à la mode – et rend compte d’une vision très stricte et traditionnaliste du rôle de bassiste. Finalement, de quoi participer encore un peu plus…
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Phil Upchurch
Il est impossible de négliger l’apport et le rôle de Phil Upchurch dans la musique afro-américaine, dans la soul, le gospel, le blues, le jazz. À la fois bassiste et guitariste, aussi à l’aise et raffiné sur les deux instruments, il perce en 1961 avec le Phil Upchurch Combo et son You can’t sit down. Petite merveille de facture classique rhythm & blues, le titre consiste en un dialogue instrumental entre la guitare, un orgue hammond déchaîné et une basse, un saxophone. Fait anecdotique ou découverte décisive, c’est l’écoute de la basse de Phil Upchurch sur ce disque qui décide John Baldwin, futur “John Paul Jones”, musicien de studio britannique…