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Basse, Clavier, Figures De La Soul, Funk, Hip Hop, Industrie musicale, Jazz, Musique, Musique populaire, Pianiste, Production musicale, Soul Music
Patrice Rushen : don’t forget her not(e)s
C’est à seulement 19 ans que Patrice Louise Rushen publie son premier album de jazz groovy, intitulé Prelusion, en 1974 chez Prestige Records. Des débuts jazz précoces Un album entièrement instrumental, qui reprend la figure de l’odyssée groovy, comme ont pu le faire quelques années auparavant l’organiste Jimmy Smith (pensons au mémorable Roots Down) ou Grant Green sur son groovy Live at the Lighthouse, voire même le Kool Jazz de Kool and The Gang. Pour ce qui est des musiciens présents sur l’album, tenez-vous bien, le casting est de qualité : Patrice Rushen – voix, piano, piano électrique Rhodes, synthétiseur ARP, clavinet Tony Dumas – basse électrique, contrebasse Leon “Ndugu” Chancler –…
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Aaron Dodd (1948 – 2010)
L’industrie de la musique est sans pitié. Même pour ce vétéran du tuba décédé maintenant il y a presque dix années. Aaron Dodd (1948 – 2010) a gravé sur l’acétate de vinyle, entre autres prouesses mémorables, la célèbre ligne de tuba qui ornemente la reprise du I Believe to My Soul de Ray Charles par Donny Hathaway. Sur ce classique de rhythm & blues, Donny Hathaway transforme le thème du mode mineur en majeur, transfigurant la balade triste en une plaidoirie fanfaronnante. Sur le pont, Aaron Dodd double au tuba la ligne de basse Fender du non moins légendaire Louis Satterfield. Et pourtant. L’instrument est ingrat et peu mis en valeur en…
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Basse, Contrebasse, Disques, Gainsbourg, Industrie musicale, Musiciens anonymes, Musique, Musique populaire, Production musicale, Psychédélique, Rock
Dave Richmond, bassiste de Histoire de Melody Nelson de Gainsbourg
J’ai creusé cette affaire pendant plus de dix années. En l’absence totale de crédits d’interprétation (le livret est mutique), de nombreuses hypothèses ont circulé sur l’identité des musiciens assurant la rythmique de Histoire de Melody Nelson, ce flop commercial passé inaperçu en 1971 mais porté aux nues dès les années 1990 pour atteindre le statut “cultissime” dans les années 2000. Or, en 2011, à l’occasion de recherches iconographiques pour l’illustration d’un coffret, des photographies de Gainsbourg au studio Marble Arch ont refait surface. Il s’agit des clichés réalisés et conservés par Tony Frank destinés à illustrer le livret de l’album. Point de Herbie Flowers, mais un Gainsbourg donnant des…
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Robert Palmer
Je ne pouvais m’empêcher de parler un peu de Robert Palmer. Mon enfance marquée par l’instrumentation de Johnny & Mary pour la publicité des automobiles Renault 9 et 11 en 1987 ainsi que l’illustration sonore pour la bière Heineken avec Every Kinda People (excellent titre par ailleurs) ne m’avaient pas laissé imaginer la créativité et la multiplicité des genres musicaux qu’il avait approchés et dans lesquels il avait, in fine, souvent excellé. Et puis, en fan des Meters de la Nouvelle-Orléans, ces parrains du funk dépouillé qui puisent aux racines blues marécageuses, j’ai réalisé qu’ils avaient participé à l’album du britannique Robert Palmer Sneakin’ Sally Through the Alley en 1974.…
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Average White Band : Scot-Soul
AWB, ce sont d’abord deux gueules. Il y a d’abord cette voix arrière-gutturale qui cherche le timbre d’un sax ou peut-être bien celui d’un chat de gouttière. Oui, c’est le roux Hamish Stuart qui fait l’ascenseur entre ses deux octaves. Un voix souple, ronde, jamais nasillarde, presque féminine. Il y a cette complémentarité presque impossible à déterminer, à contingenter. Oui, Hamish Stuart et Alan Gorrie forment un duo de leaders, alternant les couplets et leurs instruments. Gorrie à la voix plus écorchée, Stuart est plus soul. Roger Ball (saxophone/claviers) les aide à charpenter ces morceaux issus de thèmes brodés pendant des jam sessions. L’exemple de Schoolboy Crush est parfait à…
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Gimme Five
Je remercie Bernard Viguié, bassiste (Les Innocents, Thomas Fersen et tant d’autres) qui a répondu à mes questions avec sympathie. Ce site reflétant mes goût musicaux toujours en évolution mais suffisamment ancrés sur la période 1960/1970, il en résulte que les allusions à la basse reviennent quasiment toujours à la “Fender Bass”. Pourtant, il se produit au début des années 1980 une mutation qu’aucune firme produisant des basses électriques de façon industrielle, il me semble, n’a anticipée. Pas même Fender. Il s’agit de l’extension du registre de la basse électrique vers les “très graves”. Jusqu’ici, on se contentait généralement de descendre sa corde de Mi en Ré, comme par exemple James…
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Un entretien avec James Jamerson (1979)
On a souvent exagéré les propos de James Jamerson (1936 – 1983), tant il existe actuellement peu de sources et par conséquent, une recrudescence d’affabulations, aussi fantaisistes les unes que les autres. Pour les dissiper un peu, je vous propose une traduction de l’interview de 1979 accordée au magazine Guitar Player, qui donne voix au chapitre au maître de la basse soul. Etonnant, pas tant par le peu de révélations qu’il comporte, mais par le témoignage d’un bassiste un peu amer – qui à l’époque n’est plus à la mode – et rend compte d’une vision très stricte et traditionnaliste du rôle de bassiste. Finalement, de quoi participer encore un peu plus…
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Phil Upchurch
Il est impossible de négliger l’apport et le rôle de Phil Upchurch dans la musique afro-américaine, dans la soul, le gospel, le blues, le jazz. À la fois bassiste et guitariste, aussi à l’aise et raffiné sur les deux instruments, il perce en 1961 avec le Phil Upchurch Combo et son You can’t sit down. Petite merveille de facture classique rhythm & blues, le titre consiste en un dialogue instrumental entre la guitare, un orgue hammond déchaîné et une basse, un saxophone. Fait anecdotique ou découverte décisive, c’est l’écoute de la basse de Phil Upchurch sur ce disque qui décide John Baldwin, futur “John Paul Jones”, musicien de studio britannique…
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Joseph “Lucky” Scott
Joseph “Lucky” Scott est un élément fondamental du son de Curtis Mayfield. Mais comme la plupart des sidemen, il n’intéresse que peu le public. Pourtant, une vidéo sur youtube se prêtant au risible jeu des “25 meilleurs bassistes du monde” le liste comme l’un d’eux. Joseph Lucky Scott a fait ses armes lors des dernières années du groupe “The Impressions”, emmené par Curtis Mayfield lui-même. We gotta have peace, joué en live au mythique programme britannique “The Old Grey Whistle” est révélateur : Lucky Scott y assène une ligne de basse virtuose dans la pure tradition R&B, l’agrémentant de ses chœurs. On retrouve Joseph “Lucky” Scott sur les albums les plus…
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Al Green, Hi Records & Hi Rhythm section
La métamorphose que connut Hi Records en passant sous la houlette de Willie Mitchell allait avoir une résonance sans précédent sur l’histoire de la soul music et de façon générale sur l’industrie musicale des années 1970. Alors cantonnée à des productions rockabilly et country blues, Hi Records occasionne une véritable renaissance dans une Memphis qui a déjà connu une entreprise glorieuse, celle de Jim Stewart et Estelle Axton, Stax. C’est encore une fois le précieux Sweet Soul Music de Peter Guralnick, qui nous fournit les détails de ce tournant musical (voir le chapitre “Les beaux jours de Hi”, p. 344 dans l’édition française de 2003 publiée chez Allia). Pour Guralnick,…