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Saul Williams et Gil Scott-Heron @ Paris
L’édition Jazz à la Villette 2010 accueillait, parmi une myriade de musiciens savoureux, le légendaire Gil Scott-Heron. C’est à Saul Williams que revenait la tâche – périlleuse – d’ouvrir pour cet homme de paroles qui se veut “nouveau ici”, Gil Scott-Heron. L’artiste, dans une polyphonie slammée/déclamée/haranguée/chantée, s’inscrit clairement dans la lignée de l’aîné qu’il introduit ce soir, tout comme des Last Poets : le mode talkover domine sur un fond principalement percussif, sans oublier la présence du tromboniste et multi-instrumentiste Julien Chirol. Le Black Stacey, comme il se définit dans l’une de ses propres compositions, lance une ouverture fracassante, un poème bombe intitulé (Coded Language, que je pensais s’appeler Whereas), qu’il lit…
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Moondog, par Guy Darol
La Revue des Ressources, éclectique revue en ligne fondée et animée par Robin Hunzinger et Bernard Gauthier, republie ce 11 août 2010 (l’été obligeant, si l’on veut) un portrait du compositeur Moondog (né Louis Thomas Hardin) par Guy Darol, daté de janvier 2010, intitulé “L’enchanteur Moondog (1916 – 1999)”.
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David Byrne, qu’est-ce que c’est ?
David Byrne (Talking Heads) a réalisé une version stupéfiante du titre fameux Psycho Killer de l’album 77, dans le film documentaire Stop Making Sense, réalisé par Jonathan Demme et produit par Gary Goetzman (1984). Byrne arrive d’un pas nonchalant sur scène, un poste stéréo à la main, guitare folk autour du cou. Posant sa stéréo, il a annonce “I got a tape I want to play”. L’idée de la scène est de faire croire que la séquence rythmique programmée sur une boîte à rythmes Roland TR-808 (le terme de Drum machine est tellement plus approprié, à la réflexion) sort et explose de ce modeste ghetto blaster. Peu importe, David Byrne…
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Joe Osborn
OK, vous connaissez le parti-pris de ce lieu d’expression : parler de bassistes qui parlent peu ! Plutôt que de l’agité des harmoniques, parler du bassiste assis au fond de la cabane qui sert de studio, là-bas vautré sur la chaise, un cendar’ à ses pieds ! Bref, le bassiste au service de la musique, pas de son ego… Pour notre homme du jour, le quart de disque qui lui revient, part certes relative, est cependant à élever à l’exposant de son talent (moi qui ai toujours été un désastre mathématique). Joe Osborn, je ne peux même pas en dire plus. C’est un jeu qui ne se commente pas, il se goûte. À l’époque,…