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Joseph “Lucky” Scott
Joseph “Lucky” Scott est un élément fondamental du son de Curtis Mayfield. Mais comme la plupart des sidemen, il n’intéresse que peu le public. Pourtant, une vidéo sur youtube se prêtant au risible jeu des “25 meilleurs bassistes du monde” le liste comme l’un d’eux. Joseph Lucky Scott a fait ses armes lors des dernières années du groupe “The Impressions”, emmené par Curtis Mayfield lui-même. We gotta have peace, joué en live au mythique programme britannique “The Old Grey Whistle” est révélateur : Lucky Scott y assène une ligne de basse virtuose dans la pure tradition R&B, l’agrémentant de ses chœurs. On retrouve Joseph “Lucky” Scott sur les albums les plus…
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Basse, Batteur, Contrebasse, Culture US underground, Disques, Fender, Figures De La Soul, Funk, Guitare, Hip Hop, Jazz, Les Paul, Motown, Musique, Pianiste, Stax, Vincent Sermet
Sir Joe Quarterman à Paris
Le vétéran du funk pionnier était de passage en région parisienne (Bobigny le 17/02/2011 puis Ivry le 18/02/2011), fait assez extraordinaire pour être signalé quand on sait que l’homme, Sir Joe Quarterman, s’est retiré de l’industrie musicale après un LP mythique sorti chez GSF Records en 1973 (avant qu’il ne bouge chez Mercury), accompagné de singles EP exceptionnels, tels que le joyau Get Down Baby, épique titre en deux parties s’il en est. Las, si notre Sir Joe affiche une pêche stupéfiante pour son âge, le groupe qu’il se targue d’avoir trié sur le volet, “The Jezebel Sextet” (censé remplacer les Speedometers qui semblent occupés ou congédiés ?) se montre d’une…
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Afro-Beat, Contrebasse, Disques, Festival, Figures De La Soul, Folk, Gil Scott-Heron, Jazz, Musique, Pianiste, Politique, Rock critic
Saul Williams et Gil Scott-Heron @ Paris
L’édition Jazz à la Villette 2010 accueillait, parmi une myriade de musiciens savoureux, le légendaire Gil Scott-Heron. C’est à Saul Williams que revenait la tâche – périlleuse – d’ouvrir pour cet homme de paroles qui se veut “nouveau ici”, Gil Scott-Heron. L’artiste, dans une polyphonie slammée/déclamée/haranguée/chantée, s’inscrit clairement dans la lignée de l’aîné qu’il introduit ce soir, tout comme des Last Poets : le mode talkover domine sur un fond principalement percussif, sans oublier la présence du tromboniste et multi-instrumentiste Julien Chirol. Le Black Stacey, comme il se définit dans l’une de ses propres compositions, lance une ouverture fracassante, un poème bombe intitulé (Coded Language, que je pensais s’appeler Whereas), qu’il lit…